La sensibilité au gluten non coeliaque
- Julie MATHEUDI
- 28 avr.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 1 jour

La sensibilité au gluten non coeliaque ou quand le gluten perturbe sans être une allergie... Fatigue persistante, troubles digestifs, brouillard cérébral… Et si le gluten était en cause ? De plus en plus de personnes ressentent un inconfort après en avoir consommé, sans pour autant être atteintes de maladie cœliaque ou d’une allergie au blé.
On parle alors de sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC), un trouble encore mal compris mais bien réel, qui peut impacter la digestion, l’énergie et même l’humeur. Pourtant, son diagnostic reste flou, et beaucoup ignorent qu’une simple adaptation alimentaire peut améliorer considérablement leur bien-être.
Contrairement à la maladie cœliaque, qui est une réaction auto-immune sévère au gluten, la sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC) est un trouble digestif et parfois neurologique qui n’implique pas de destruction des cellules intestinales.
Les personnes concernées peuvent ressentir des douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées, fatigue chronique, brouillard cérébral, voire des troubles de l’humeur après avoir consommé du gluten. |
Le diagnostic de cette sensibilité est complexe, car il ne repose sur aucun marqueur biologique clair, contrairement à la maladie cœliaque ou à l’allergie au blé. Pour l’identifier, il est souvent recommandé d’éliminer le gluten de l’alimentation et d’observer les améliorations des symptômes.

Sensibilité au gluten non coeliaque, les symptômes...
Les symptômes d'une sensibilité au gluten non coeliaque varient d’une personne à l’autre, mais voici les plus courants :
Troubles digestifs : ballonnements, douleurs abdominales, transit irrégulier.
Fatigue chronique : sensation d’épuisement sans raison apparente.
Brouillard cérébral : difficultés de concentration et ralentissement cognitif.
Maux de tête et douleurs articulaires : pouvant être liés à une inflammation généralisée.
Troubles de l’humeur : irritabilité, anxiété et parfois état dépressif.
Pourquoi le gluten peut-il déclencher ces symptômes ?
Plusieurs hypothèses existent pour expliquer l’impact du gluten sur les personnes sensibles :
1️⃣ Réaction inflammatoire modérée : Contrairement à la maladie cœliaque, il n’y a pas d’attaque auto-immune, mais une réaction inflammatoire de l’intestin qui peut perturber la digestion et le bien-être.
2️⃣ Perturbation du microbiote intestinal : Le gluten pourrait modifier la flore intestinale, favorisant un déséquilibre bactérien responsable de troubles digestifs et neurologiques.
3️⃣ Activation du système nerveux : Certains peptides issus du gluten, comme les exorphines, pourraient interagir avec le cerveau et influencer l’humeur et la cognition.
Les exorphines sont des peptides opioïdes d'origine alimentaire qui agissent de manière similaire aux endorphines (produites naturellement par l'organisme et impliquées dans la régulation du bien-être et de la douleur). Elles sont principalement issues de la digestion de certaines protéines, comme celles présentes dans le gluten et dans le lait (casamorphines).
Ces peptides peuvent interagir avec les récepteurs opioïdes du cerveau, influençant ainsi l'humeur, la mémoire et la perception de la douleur. Certaines études suggèrent qu'ils pourraient même jouer un rôle dans des troubles neurologiques. |
Sensibilité au gluten non coeliaque ou autre problème digestif ?
Il est essentiel de différencier la sensibilité au gluten non cœliaque d’autres troubles digestifs :
Maladie cœliaque → réaction auto-immune avec destruction de la muqueuse intestinale.
Allergie au blé → réaction allergique immédiate avec des symptômes respiratoires ou cutanés.
Syndrome du côlon irritable (SCI) → troubles digestifs similaires mais non liés au gluten.
Comment gérer la sensibilité au gluten non coeliaque ?
✅ Tester une alimentation sans gluten pendant 4 à 6 semaines et observer les résultats.
✅ Privilégier une alimentation anti-inflammatoire riche en fibres, omégas 3 et probiotiques.
✅ Réintégrer progressivement le gluten en petites quantités pour évaluer la tolérance.
✅ Consulter avant d’exclure le gluten pour écarter toute pathologie sous-jacente.

Les solutions naturelles pour soulager la sensibilité au gluten non coeliaque :
Pour soulager naturellement les inconforts liés à la sensibilité au gluten non cœliaque, il est essentiel d’adopter une approche globale qui prend en compte l’alimentation, la digestion et l’équilibre émotionnel.
L’une des premières étapes consiste à privilégier des aliments anti-inflammatoires comme les légumes verts, les omégas 3 et des épices comme le curcuma et le gingembre. Tout en renforçant la flore intestinale avec des probiotiques et des aliments fermentés ce qui permet d’atténuer les désagréments.
En parallèle, la gestion du stress joue un rôle clé : intègre des pratiques comme la méditation, la cohérence cardiaque et le yoga qui peuvent contribuer à apaiser le système digestif et à améliorer la tolérance alimentaire.
Et enfin, écoute de son corps avec une réintroduction progressive du gluten, avec des petites quantités pour évaluer ta propre sensibilité et adapter ton alimentation en conséquence, sans frustration.
Écoute ton corps et trouve ton équilibre
Si tu ressens des troubles digestifs ou neurologiques après avoir consommé du gluten, il est intéressant d’expérimenter une alimentation adaptée tout en restant attentif aux signaux de ton corps. L’essentiel est d’y aller en douceur, sans frustration, en intégrant progressivement des produits de qualité et de saison.

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Parce qu’une alimentation équilibrée commence avec des choix adaptés à ton bien-être et à ton rythme !
À bientôt !
Julie 💚