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- Quelle alimentation pour les symptômes du SPM ?
Chaque mois, des milliers de femmes vivent avec ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel , ou SPM . Irritabilité, fatigue, gonflements, douleurs, variations d’humeur, fringales soudaines… ces symptômes peuvent être légers ou très intenses, au point de perturber le quotidien . Dans certains cas, ils prennent même la forme d’un syndrome prémenstruel dysphorique (SPMD) , plus sévère, avec des impacts très forts sur le mental et l’équilibre émotionnel. Et si au lieu de subir, on choisissait de mieux comprendre ce qui se joue dans notre corps chaque mois ? Parce que oui, les fluctuations hormonales sont au cœur du SPM. Mais il existe aussi des leviers doux et naturels pour en atténuer les effets. L’un de ces leviers ? L’alimentation. Ce que tu mets dans ton assiette peut soutenir ton équilibre hormonal , ton énergie, ta stabilité émotionnelle, et même ta qualité de sommeil. Ce n’est pas une solution magique, mais c’est une alliée précieuse sur laquelle tu peux compter chaque mois. Et si ce que tu mets dans ton assiette pouvait vraiment faire la différence ? Je te propose de découvrir comment ajuster en douceur ton alimentation pour mieux vivre cette période du cycle. Que tu sois concernée par le syndrome prémenstruel , le SPMD ou que tu cherches simplement à mieux comprendre le lien entre alimentation et hormones , tu es au bon endroit. Bienvenue ! 1. Apaiser les variations hormonales du SPM avec son assiette Les symptômes du SPM sont directement liés aux fluctuations des œstrogènes et de la progestérone . Certains aliments peuvent aider à stabiliser ces variations hormonales , et à soulager les inconforts physiques ou émotionnels. Les hormones jouent un rôle central dans l'apparition des symptômes du SPM. Quand les taux d'œstrogènes et de progestérone varient, cela peut impacter l’humeur, le sommeil, l’appétit et même la rétention d’eau. Heureusement, certains nutriments peuvent accompagner ton corps en douceur pendant cette période. 🍃 Le magnésium , souvent surnommé le “minéral de la sérénité”, aide à réduire les crampes, les douleurs musculaires, la fatigue, l’irritabilité et l’anxiété. On en trouve facilement dans les légumes verts à feuilles (comme les épinards) , les oléagineux (amandes, noix) , les légumineuses , ou encore dans un bon carré de chocolat noir (et ça, on valide en plein SPM !). 🍌 La vitamine B6 est une alliée du moral. Elle soutient la production de sérotonine (l’hormone du bonheur) et participe à l'équilibre émotionnel en régulant ton humeur. Tu peux la trouver dans des aliments simples du quotidien : bananes, pois chiches, saumon, avocat, pommes de terre . 🐟 Les oméga-3 , quant à eux, sont connus pour leurs effets anti-inflammatoires et leur capacité à adoucir les douleurs, mais aussi bénéfiques pour le moral. Tu peux en intégrer via les poissons gras (maquereau, sardines, saumon) ou les graines de lin et de chia , à saupoudrer sur ton porridge ou dans tes smoothies. 💪 Et si tu te sens particulièrement fatiguée pendant ou après tes règles, pense au fer , surtout si ton cycle est abondant. Les lentilles, haricots rouges, tofu , et les viandes rouges peuvent t’aider à recharger les batteries. Et pour l’absorber efficacement ? Pense à l’associer avec de la vitamine C (un filet de jus de citron, une orange ou du persil, par exemple). Ce que tu mets dans ton assiette peut donc vraiment jouer un rôle dans la gestion des symptômes du SPM . L’idée n’est pas d’avoir une alimentation “parfaite”, mais de faire des choix éclairés et doux pour ton corps. 🌱 Zoom sur la tendance du moment : le "seed cycling” Tu as peut-être déjà entendu parler du "seed cycling" . C’est une approche naturelle qui consiste à consommer certaines graines spécifiques en fonction des phases de ton cycle , dans l’idée d’ aider à rééquilibrer naturellement les hormones . Voici comment cela se présente : 🌓 Phase folliculaire (du jour 1 au jour 14 environ, du début des règles à l’ovulation) ➡ 1 cuillère à soupe de graines de lin + 1 cuillère à soupe de graines de courge , riches en oméga-3 et en lignanes, pour soutenir la production d’œstrogènes. 🌔 Phase lutéale (du jour 15 jusqu’au début des règles) ➡ 1 cuillère à soupe de graines de tournesol + 1 cuillère à soupe de graines de sésame , pour soutenir la progestérone et réduire les inflammations. Tu peux simplement les moudre (pour une meilleure assimilation) et les ajouter à ton smoothie, ton porridge, une soupe ou un yaourt végétal. Une routine simple à tester pour mieux vivre les symptômes du SPM, tout en enrichissant ton assiette de bons nutriments. 2. Gérer les envies sucrées sans culpabilité Pendant la phase prémenstruelle, tu ressens peut-être une attirance presque irrésistible pour le sucre, le gras, le chocolat ou les plats bien réconfortants. Et c’est totalement normal ! Ces envies ne sont ni un manque de volonté , ni un “craquage” : elles sont en réalité liées aux fluctuations hormonales . 💬 En période de SPM, la chute de la progestérone et des œstrogènes entraîne une baisse de sérotonine, ce qui explique les envies compulsives de sucre rapide , mais aussi la baisse d’énergie et de moral. Ton corps cherche alors naturellement du réconfort pour compenser. Résultat : on se jette sur les biscuits, le chocolat au lait, les viennoiseries, les chips… puis on culpabilise. Plutôt que de lutter contre ces envies, le mieux est de les accueillir… avec intelligence ! Mais il est possible de faire autrement, sans frustration : 🥜 Prévois des alternatives nourrissantes à portée de main : Un carré de chocolat noir (minimum 70 %), riche en magnésium Des dattes fourrées à la purée de noisette Une pomme avec un peu de beurre d’amande Un yaourt végétal avec des graines Une compote pomme-cannelle avec une petite poignée d’amande Une tranche de pain complet avec du beurre de cacahuète ou de la purée de noisette… 🍠 Fais la part belle aux glucides complexes pour s tabiliser ta glycémie . Pour éviter les pics et les crashes énergétiques qui mènent aux fringales, tu peux privilégier les céréales complètes (quinoa, riz semi-complet, flocons d’avoine), les légumineuses et les légumes racines (patate douce, carotte) mais aussi les protéines végétales ou animales qui aident à stabiliser ta glycémie à chaque repas et évite les sucres isolés en dehors des repas. 🍵 Hydrate-toi et apporte de la chaleur à ton corps . Souvent, la fatigue ou les tensions corporelles augmentent nos envies de “doudou alimentaire”. Une tisane réconfortante (verveine, camomille, framboisier), un bouillon maison ou une boisson chaude aux épices peut déjà apaiser ton système nerveux . Et ça te permet de boire suffisamment et se faire du bien avec des repas chauds et simples. Le secret, ce n’est pas d’éviter tes envies, mais de les accompagner avec douceur et conscience . Ton corps te parle : écoute-le, sans jugement. 3. Respecter son rythme et nourrir son bien-être mental Respecter son rythme, c’est aussi prendre soin de sa santé mentale. Car les symptômes du SPM ne s’arrêtent pas au physique : anxiété, sautes d’humeur, hypersensibilité, fatigue mentale… Ton moral peut chuter brutalement, surtout dans les cas de syndrome prémenstruel dysphorique. Ton énergie fluctue et ta relation à la nourriture devient plus émotionnelle. C’est humain, et surtout, ce n’est pas une faiblesse . L’alimentation ne peut pas tout, mais elle peut soutenir ton équilibre émotionnel si elle est vécue sans pression. Manger chaud, simple, nourrissant, ça fait du bien au corps et à la tête. Une soupe maison, un plat mijoté ou une assiette colorée de saison peuvent apporter un vrai sentiment de sécurité intérieure. 🍽️ Mange en conscience , quand tu peux. Pas besoin de rituels complexes ou de méditation formelle : juste prendre 5 minutes pour t’ancrer dans ton repas , ressentir les saveurs, poser les écrans. Cela suffit souvent à apaiser le mental. 🍃 Allège ta charge mentale. C’est aussi ça, l’écoute de soi. Batch cooking doux, menus souples, produits de saison , restes transformés : simplifie, adapte, et choisis ce qui te fait du bien. 🎯 Et surtout : fais-toi confiance . Si tu ressens le besoin de manger plus ou différemment dans cette phase du cycle, ce n’est pas une “erreur”. C’est ton corps qui ajuste, qui demande, qui s’autorégule. Ton job, c’est de l’écouter, pas de le juger. 🌿 Enfin, rappelle-toi que tu n’as pas à tout faire parfaitement. Tu peux aimer cuisiner, et parfois te contenter d’un plat tout prêt. Tu peux être en pleine conscience… ou manger devant ta série du moment. C’est ça aussi, le respect de soi : l’équilibre, pas la rigueur. 🧘♀️ Et si tu accompagnais aussi ton cycle en dehors de l’assiette ? En complément de ton assiette, pourquoi ne pas explorer des pratiques douces qui soutiennent le système hormonal ? Yoga, respiration, temps calme, marche en nature… ou juste une bouillotte et un plaid pour t’autoriser à ralentir. Le mot de la fin… Mieux vivre son cycle, c’est possible. Que ton SPM soit léger ou plus marqué, il existe des pistes douces pour retrouver un peu de sérénité dans cette période du cycle . Loin des solutions rigides ou culpabilisantes, une alimentation ciblée et le respect de ton rythme peuvent devenir de vrais alliés au quotidien . Tu as envie de commencer à prendre soin de tes symptômes du SPM et de ton alimentation en douceur ? Adopter une approche plus naturelle et respectueuse de ton corps passe aussi par un geste tout simple : manger de saison . ➡ Pourquoi remplir son panier de tomates en plein mois de décembre, alors qu’elles sont chères, fades et venues de loin ? En choisissant des produits de saison, tu mises sur des aliments plus savoureux, plus nutritifs… et plus économiques . Un panier de légumes de saison, c’est aussi une belle invitation à cuisiner autrement : un velouté réconfortant en hiver, une poêlée colorée au printemps… Il suffit de peu pour bien manger sans se ruiner. Pour t’accompagner dans cette transition vers une alimentation intuitive en douceur, je t’ai préparé un ebook pratique et inspirant dédié aux produits de saison . Tu y trouveras ma liste de courses à cocher pour t’organiser facilement, des " tout-doux" listes personnalisables pour planifier sans pression, des fiches pratiques pour t’aider à créer tes menus et gérer ton budget ainsi que mes conseils concrets pour t’initier aux produits de saison sans prise de tête. 📩 Reçois-le gratuitement dès maintenant . Commence à simplifier ton quotidien tout en prenant soin de toi, naturellement ! Prends soin de toi et à bientôt ! Julie 💬 Et si on en parlait ensemble ? Besoin d’un coup de pouce personnalisé pour faire le point sur ton alimentation, ton cycle, ton SPM ou une transition vers une démarche plus naturelle ? Je t’offre une séance de 20 minutes par téléphone , en toute simplicité, pour t’aider à y voir plus clair et avancer à ton rythme ! 🎉 📆 Réserve ton créneau directement ici :
- Les 10 principes de l'alimentation intuitive.
Et si tu mangeais enfin en paix avec toi-même ? L’ alimentation intuitive , ce n’est ni un régime, ni une méthode miracle. C’est un retour à l’écoute de soi , une manière bienveillante de se reconnecter à ses besoins physiques et émotionnels. Dans un monde où l’on est sans cesse exposé à des injonctions alimentaires contradictoires, retrouver une relation saine avec la nourriture devient une manière de te reconnecter à toi-même. L’alimentation intuitive t’invite à te détacher des règles extérieures pour faire confiance à ton corps et à tes ressentis. Voici les 10 principes fondateurs de l’alimentation intuitive , pour t’aider à retrouver le plaisir de manger librement, sans culpabilité. Libère-toi des diktats avec l’alimentation intuitive 1. Dis adieu à la culture des régimes Le premier pas vers l’alimentation intuitive, c’est de rejeter les régimes amaigrissants . Focalisés sur la perte de poids rapide, ils t’éloignent de tes sensations corporelles et peuvent générer frustration, obsession et effet yo-yo. Tu n’as pas à mériter tes repas. Ton corps mérite d’être nourri chaque jour , quels que soient ton poids ou tes émotions. 2. Honore ta faim La faim est un signal naturel , pas un ennemi à combattre. L’idée n’est pas de manger tout le temps, mais de reconnaître les signaux de faim modérée pour nourrir ton corps au bon moment, sans attendre d’être affamée. 3. Fais la paix avec la nourriture Fini la liste des aliments “interdits”. En t’autorisant à manger ce que tu aimes, tu désamorces la compulsion , et tu retrouves un rapport plus détendu à la nourriture . Ce n’est pas un craquage, c’est une liberté retrouvée. 4. Déjoue la police alimentaire Cette petite voix intérieure qui te dit “tu ne devrais pas manger ça” ? C’est elle qu’on appelle la “police alimentaire”. En alimentation intuitive, on apprend à questionner cette voix critique et à la remplacer par des pensées bienveillantes et respectueuses. Reconnecte-toi à ton corps et tes émotions 5. Découvre la satisfaction avec l’alimentation intuitive Manger ne se limite pas à combler la faim. Cela peut aussi être une source de plaisir sensoriel . Prendre le temps de savourer ses repas, choisir ce qui fait vraiment envie, manger dans un environnement agréable… Tout cela participe à une meilleure satiété et à un rapport plus apaisé à l’alimentation. 6. Ressens la satiété Être à l’écoute de sa satiété, c’est apprendre à reconnaître le moment où ton corps n’a plus besoin de manger . Ce n’est pas automatique, surtout si l’on a l’habitude de finir son assiette sans réfléchir. Cela demande un peu de pratique, mais ton corps sait t’indiquer quand il a assez reçu . 7. Gère tes émotions sans nourriture La nourriture peut apaiser temporairement, mais elle ne règle pas les émotions profondes . L’alimentation intuitive ne juge pas, mais elle t’invite à développer d’autres outils pour prendre soin de ton stress, ta fatigue ou ta solitude : prendre l’air, écrire, parler, respirer, danser... Se nourrir n’est pas une solution émotionnelle : c’est un acte d’amour, pas de compensation. Nourrir ton corps avec respect et douceur 8. Respecte ton corps tel qu’il est Tu n’as pas à attendre un “poids idéal” pour t’accepter. L’alimentation intuitive t’encourage à honorer ton corps aujourd’hui , tel qu’il est, avec douceur. Respecter son corps, c’est aussi lui offrir une alimentation qui le soutient, sans chercher la perfection. 9. Bouge pour le plaisir, pas pour punir L’activité physique ne doit pas être un moyen d’“éliminer” ce que tu as mangé. Bouger, c’est honorer ton corps, t’oxygéner, te sentir vivante . Trouve une forme de mouvement qui te plaît : marche, danse, étirements, vélo... Et fais-le pour toi, pas contre toi. 10. Honore ta santé, avec bienveillance Oui, la santé est importante, mais pas au détriment de ton bien-être mental . L’alimentation intuitive intègre les notions de nutrition, mais sans rigidité. C’est une question d’équilibre : choisir des aliments nourrissants la plupart du temps, tout en gardant la liberté de manger aussi pour le plaisir. Le mot de la fin… Prendre soin de toi sans pression avec l’alimentation intuitive, c'est possible. L’alimentation intuitive est un chemin, pas une destination. Il ne s’agit pas d’être "parfaite", mais d’avancer à ton rythme vers plus de liberté, de plaisir et de confiance en ton corps. Tu veux commencer à prendre soin de ton alimentation en douceur ? Adopter une alimentation intuitive, plus naturelle et respectueuse de ton corps, passe aussi par le choix des produits de saison. C’est un moyen simple, économique et malin de mieux manger, en harmonie avec le rythme de la nature. ➡ Pourquoi remplir son panier de poivrons en plein mois de janvier, alors qu’ils sont chers, peu savoureux, et viennent souvent de l’autre bout du monde ? En mangeant de saison, tu choisis des aliments plus nutritifs, plus abordables, et tellement plus savoureux. Un panier de légumes de saison, c’est aussi une invitation à cuisiner autrement : un velouté réconfortant en hiver, une poêlée colorée au printemps… Il suffit de peu pour bien manger sans se ruiner. Pour t’accompagner dans cette transition vers une alimentation intuitive en douceur, je t’ai préparé un ebook pratique et inspirant dédié aux produits de saison . Tu y trouveras ma liste de courses à cocher pour t’organiser facilement, des " tout-doux" listes personnalisables pour planifier sans pression, des fiches pratiques pour t’aider à créer tes menus et gérer ton budget ainsi que mes conseils concrets pour t’initier aux produits de saison sans prise de tête. 📩 Reçois-le gratuitement dès maintenant . Commence à simplifier ton quotidien tout en prenant soin de toi, naturellement ! Prends soin de toi et à bientôt ! Julie 💬 Et si on en parlait ensemble ? Besoin d’un coup de pouce personnalisé pour faire le point sur ton alimentation, ta relation à la nourriture ou ta transition vers une démarche plus intuitive ? Je t’offre une séance de 20 minutes par téléphone , en toute simplicité, pour t’aider à y voir plus clair et avancer à ton rythme ! 🎉 📆 Réserve ton créneau directement ici :
- Les troubles des conduites alimentaires (TCA).
Cette semaine, je te parle des troubles des conduites alimentaires (TCA). Ce sujet me touche profondément. Si tu ne le savais pas, j’ai moi-même souffert d’ hyperphagie boulimique et d’ orthorexie pendant plusieurs années. Ces troubles ont impacté ma santé, ma relation à moi-même et aux autres. Les TCA sont bien plus qu’un simple rapport conflictuel avec la nourriture : prise ou perte de poids extrême, souffrance physique et mentale, image de soi perturbée, difficulté à retrouver confiance en son corps parfois... Derrière chaque trouble des conduites alimentaires ( anorexie, boulimie, hyperphagie boulimique, orthorexie ) se cache des mécanismes complexes qui influencent la relation au corps et à l'alimentation. Ce n’est ni une question de volonté, ni une mode. Selon l’INSERM, les troubles des conduites alimentaires concernent 1,5 à 3% de la population, avec une prévalence plus élevée chez les jeunes femmes. Mais c'est quoi un TCA ? Quelles sont les causes qui les alimentent ? Et surtout, comment peut-on avancer vers une guérison plus sereine et naturelle ? Qu’est-ce qu’un trouble des conduites alimentaires ? Les TCA se caractérisent par des comportements alimentaires perturbés ayant des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale. L' anorexie mentale est caractérisée par une restriction alimentaire extrême, une peur intense de prendre du poids, et une distorsion de l’image corporelle. Elle peut entraîner de graves complications médicales, notamment des carences nutritionnelles, un dérèglement hormonal et des atteintes cardiaques sévères. La boulimie se manifeste par des épisodes de surconsommation alimentaire incontrôlables (crises de boulimie), suivis de comportements compensatoires (vomissements provoqués, hyperactivité physique, jeûne strict). Elle engendre des risques accrus de troubles digestifs et métaboliques, ainsi qu’une grande détresse émotionnelle. L’ hyperphagie boulimique implique des crises de boulimie, mais sans comportements compensatoires. Cela entraîne fréquemment une prise de poids excessive et des complications comme l’obésité, la résistance à l’insuline et un dérèglement du métabolisme énergétique. L’ orthorexie est une obsession excessive pour une alimentation jugée “saine”, conduisant à des restrictions sévères, une anxiété alimentaire et une perturbation sociale (isolement lors des repas). L’ ARFID (Avoidant/Restrictive Food Intake Disorder) n’est pas motivé par une peur de grossir, mais par une restriction alimentaire sévère liée à une hypersensibilité sensorielle (textures, odeurs, couleurs des aliments), une peur intense des conséquences digestives (étouffement, nausées, douleurs) et un désintérêt général pour la nourriture, entraînant une sous-alimentation chronique, des carences graves et des complications métaboliques . Les troubles des conduites alimentaires atypiques et moins connus Pica : ingestion compulsive de substances non alimentaires (terre, craie, papier…)., souvent associé à des carences nutritionnelles sévères, notamment en fer. Mérycisme : régurgitation répétée des aliments, suivie de leur remastication ou réingestion. Diaboulimie : touche les diabétiques qui réduisent ou augmentent volontairement leurs doses d’insuline afin de perdre du poids. Drunkorexie : restriction volontairement de son alimentation pour compenser une consommation excessive d’alcool. Night Eating Syndrome (NES) : crises alimentaires exclusivement nocturnes, souvent associées à des troubles du sommeil et une prise de poids incontrôlée. Permarexie : obsession chronique pour les régimes alimentaires, sans pour autant répondre aux critères stricts de l’anorexie. Une combinaison complexe de causes Les TCA ne sont jamais dus à une seule cause. Ils résultent d’une interaction complexe entre plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et socioculturels, qui influencent la relation à l’alimentation et au corps. Les facteurs biologiques des troubles des conduites alimentaires Les mécanismes biologiques impliqués dans les TCA sont multiples et concernent notamment : Dérégulation hormonale : La ghréline , hormone de la faim, est souvent perturbée chez les personnes atteintes de TCA. La leptine , qui contrôle la satiété, est diminuée dans l’anorexie mentale, favorisant la restriction alimentaire. Les systèmes dopaminergique et sérotoninergique , impliqués dans la régulation des émotions et du plaisir, sont souvent altérés. Impact du microbiote intestinal : Les études récentes sur l’axe intestin-cerveau montrent un lien entre dysbiose intestinale et TCA, avec une modification du microbiote pouvant influencer l’appétit et l’humeur. Prédisposition génétique : Des études ont mis en évidence des polymorphismes génétiques associés aux TCA, notamment sur des gènes impliqués dans la régulation de la dopamine et de la sérotonine. Les facteurs psychologiques des TCA entre vulnérabilité et émotions Les aspects psychologiques jouent un rôle fondamental dans le développement et l’entretien des TCA, induisant une faible estime de soi et du perfectionnisme. Des événements de vie difficiles (stress chronique, traumatismes) peuvent être des déclencheurs, notamment via la régulation du cortisol. Une altération de la perception corporelle est présente chez les personnes souffrant de TCA. Une distorsion de sa propre image corporelle qui est souvent renforcée par les influences sociales (familles, amis, réseaux sociaux, télévision...). Les facteurs socioculturels et normes toxiques L’environnement joue un rôle clé dans la survenue et l’entretien des TCA. L'influence des médias et des réseaux sociaux avec des standards de beauté irréalistes et l’extrême valorisation de la minceur ont un impact significatif sur le développement des TCA. La normalisation des régimes restrictifs et du contrôle du corps favorise aussi l’apparition de troubles alimentaires. Certaines études montrent que les comportements alimentaires des parents peuvent avoir un effet sur les enfants, notamment par la transmission de l’anxiété alimentaire. Les TCA sont multifactoriels, ce qui explique pourquoi leur prise en charge doit être pluridisciplinaire et adaptée aux besoins de chaque personne. Une approche intégrative associant psychologie, nutrition, médecine et régulation émotionnelle est souvent la plus efficace pour favoriser une guérison durable. La naturopathie a-t-elle sa place dans le parcours de soins des TCA ? Je me pose la question en tant que naturopathe mais aussi en tant qu'ancienne boulimique. L'approche holistique de la naturopathie permet d’agir sur les déséquilibres physiologiques, émotionnels et énergétiques qui contribuent à ces troubles mais à condition d'être en accord et coordination avec l'équipe soignante. Soutien du système digestif et du microbiote Les troubles alimentaires perturbent souvent le système digestif, entraînant des ballonnements, une mauvaise assimilation des nutriments et des déséquilibres du microbiote intestinal. En naturopathie, on peut proposer des probiotiques pour restaurer l’équilibre du microbiote, des plantes pour apaiser les troubles gastro-intestinaux... Régulation du stress et des émotions Le s TCA sont souvent liés à une gestion émotionnelle difficile, avec un stress chronique qui amplifie les comportements alimentaires compulsifs. La naturopathie propose des techniques pour apaiser le système nerveux (cohérence cardiaque, massage bien-être, réflexologie...), pour améliorer la perception de son corps et des sensations alimentaires (pleine conscience) ou pour favoriser un sommeil réparateur, réduire l’anxiété ou le cortisol par exemple. Rééquilibrage nutritionnel et micronutrition Les troubles des conduites alimentaires entraînent souvent des carences nutritionnelles qui affectent autant le corps que l’esprit. En tant que naturopathe, mon rôle est d’orienter vers une diététicienne spécialisée, afin d’assurer une prise en charge adaptée aux besoins spécifiques de chaque personne. La relation à l’alimentation étant profondément liée aux émotions et à l’histoire personnelle, un accompagnement psychologique est fortement recommandé pour avancer vers un équilibre durable. Travail sur l’image corporelle et la relation à l’alimentation La naturopathie encourage une reconnexion bienveillante avec son corps et son alimentation à travers techniques de libération émotionnelle, comme l’EFT (Emotional Freedom Technique) et une approche psycho-émotionnelle pour déconstruire les croyances limitantes autour du poids et de l’alimentation. Le mot de la fin... La naturopathie ne remplace pas un suivi médical ou psychologique, mais elle peut constituer un soutien pour les personnes souffrant de TCA. Il est essentiel de s’orienter vers des professionnels de santé qualifiés, reconnus par des organismes certifiés et d’éviter les pseudo-coachs autoproclamés qui promettent des "solutions miracles" sans fondement scientifique. Tu as des questions sur les troubles des conduites alimentaires ? Pose-les à des spécialistes ! La ligne non surtaxée de la Fédération Française Anorexie Boulimie propose différents aidants selon les jours de semaine : 09 69 325 900 et sur leur site internet . N’hésite pas à te renseigner dans ta ville, il y a parfois des HDJ avec groupes de paroles pour les aidants/parents. Rappelle-toi que tu n’es pas seul(e) ! Prend soin de toi, Julie Rappel : les critères essentiels pour choisir une naturopathe compétente : ✅ Un naturopathe est un professionnel qualifié qui : Justifie d’une formation de qualité d’au moins 1200h en présentiel majoritairement Actualise chaque année ses connaissances et compétences par la formation continue Développe sa pratique en coopération avec des professionnels de santé et du bien-être Est garant d’une pratique éthique et déontologique S’engage à ne pas inciter leur client à sortir de leur parcours de soin Respecte la réglementation de protection du consommateur (assurance RCP, RGPD, médiation à la consommation…) Fait partie d’un vaste réseau professionnel et est supervisé par ses pairs ❌ Les "RED Flags" : Ne possèdent aucune certification ou formation médicale. Promettent une guérison rapide sans suivi médical. Prônent des régimes restrictifs extrêmes qui aggravent les troubles. Dénigrent la médecine conventionnelle, au lieu de travailler en complémentarité. Références : IFAC, CHA de Nantes, Les troubles du comportement alimentaire Jean-Louis Schlienger (2025) Nutrition clinique pratique. Chapitre 23 Troubles du comportement alimentaire . Elsevier Masson. ISBN : 9782294786501. INSERM (2020), Anorexie mentale, Un trouble essentiellement féminin, à la frontière de médecine somatique et de la psychiatrie . Haute Autorité de Santé (2019), Boulimie et hyperphagie boulimique : Repérage et éléments généraux de prise en charge . Haute Autorité de Santé (2010), L’anorexie mentale, un trouble du comportement alimentaire à prendre en charge rapidement . Decyk, A., & Księżopolska, M. (2022). Orthorexia nervosa - the border between healthy eating and eating disorders . Roczniki Panstwowego Zakladu Higieny, 73(4), 381–385. Fédération Française Anorexie Boulimie (2025). Les Troubles des Conduites Alimentaires, parlons-en !
- Pourquoi manger bio ?
Pourquoi manger bio ? Tendance ou véritable engagement ? À chaque repas, nous avons le pouvoir de choisir ce que nous mettons dans notre assiette, et ce choix a un impact direct sur notre bien-être et notre environnement. Alors, pourquoi manger bio ? Face aux produits transformés, aux additifs chimiques et aux pesticides encore largement utilisés, manger bio apparaît comme une alternative naturelle et responsable. Quels sont les bénéfices réels du bio, au-delà des discours marketing ? Et surtout, comment intégrer cette approche sans exploser son budget ? Décryptons tout ça ensemble. Manger non bio, un cocktail de substances nocives ? Ce que nous mangeons au quotidien influence directement notre santé et notre bien-être. Pourtant, sans même nous en rendre compte, nos assiettes contiennent souvent pesticides, conservateurs et additifs chimiques. Ces substances s’invitent dans notre alimentation sous couvert d’amélioration de la conservation ou de l’apparence des produits, mais leur impact sur l’organisme reste une vraie question. Les pesticides, utilisés en agriculture conventionnelle, ne disparaissent pas complètement avec le lavage des aliments. Certains sont même classés perturbateurs endocriniens, affectant le fonctionnement hormonal et favoriser des maladies chroniques sur le long terme. Colorants, exhausteurs de goût, stabilisateurs… Ces noms qui figurent sur les emballages ne nous parlent pas toujours, mais pourtant les additifs alimentaires sont omniprésents dans notre alimentation. Si la plupart ne posent aucun problème, certains ont des effets bien moins anodins. Corinne Gouget a longtemps alerté sur leur danger potentiel, et des études publiées sur PubMed ont confirmé que certains additifs courants pouvaient perturber le microbiote intestinal, impactant la digestion, l’immunité, le stress et même la santé mentale. Pourquoi manger bio ? Notre intestin, souvent surnommé " deuxième cerveau ", joue un rôle clé dans notre bien-être global. Ton microbiote intestinal influence ton énergie, ton immunité et ton stress. Les pesticides et additifs présents dans les aliments non bio peuvent perturber cet équilibre et entraîner des troubles digestifs. Alors, pourquoi ne pas lui offrir une alimentation plus naturelle et plus respectueuse de son équilibre ? Contrairement aux cultures conventionnelles, le bio exclut les pesticides de synthèse et limite drastiquement l’usage des additifs alimentaires, préservant ainsi la qualité des produits que nous consommons. C’est pourquoi manger bio, c’est comme revenir à l’essentiel, une manière de choisir une alimentation plus saine, plus proche de ce que la nature nous offre. 💡 Une enquête menée par 60 Millions de Consommateurs en 2017 a révélé que les perturbateurs endocriniens présents dans l’alimentation pouvaient avoir un impact sur le développement et la santé des enfants. En optant pour le bio, on réduit son exposition aux substances chimiques, on protège son corps et on retrouve une alimentation plus intuitive et respectueuse de notre corps. Loin d’être une simple étiquette marketing, le bio ne s’arrête pas à l’absence de pesticides ! Il se distingue par leur richesse nutritionnelle. Ils contiennent généralement plus d’antioxydants, de vitamines et de minéraux. Ces nutriments sont indispensables pour lutter contre le stress oxydatif, un phénomène impliqué dans le vieillissement cellulaire et certaines maladies chroniques. Les produits bio d’origine animale ont également une meilleure qualité nutritionnelle, notamment grâce à une alimentation plus naturelle des animaux. Les élevages bio privilégient le bien-être animal ainsi qu’une alimentation à base d’herbe et de grains, ce qui optimise la qualité des produits (œufs, lait, viande) en oméga-3, bénéfiques pour le cerveau et le système cardiovasculaire. Manger bio, c’est donc faire le choix d’une alimentation qui nourrit vraiment notre corps, sans compromis sur la qualité. L’impact du bio sur l’environnement Choisir bio, ce n’est pas seulement penser à sa santé, c’est aussi agir concrètement pour la planète . L’agriculture biologique repose sur des méthodes durables , qui respectent les écosystèmes, régénèrent les sols et limitent la pollution des eaux. Contrairement à l’agriculture conventionnelle qui utilise intensivement des phytosanitaires, le bio exclut les pesticides de synthèse, qui sont l’une des causes majeures de pollution des sols et des rivières, affectant durablement la biodiversité et les cycles naturels. En choisissant de manger bio, on protège les nappes phréatiques et on réduit l’impact des polluants sur les milieux aquatiques. Mais on protéger aussi les pollinisateurs et la faune. Les néonicotinoïdes, tristement célèbres pour leurs effets dévastateurs sur les abeilles, sont encore au cœur des controverses en France. Pourtant, ces insectes jouent un rôle clé dans la préservation des écosystèmes. En soutenant une agriculture sans pesticides, on contribue à la survie des pollinisateurs, qui sont essentiels à la reproduction des plantes et à la production de nombreux fruits et légumes. Manger bio, c’est soutenir une agriculture qui régénère la terre, au lieu de l’appauvrir. Pourquoi manger bio pour son bien-être psycho-émotionnel ? L’alimentation ne nourrit pas seulement notre corps, elle impacte aussi notre esprit. Ce que nous mettons dans notre assiette joue un rôle clé dans la gestion du stress, la concentration et même l’humeur. Les pesticides et les additifs présents dans l’alimentation conventionnelle sont parfois mis en cause dans les troubles hormonaux et neurologiques. Certains perturbateurs endocriniens pourraient affecter l’équilibre émotionnel, notamment en modifiant la production de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine, essentiels à la régulation de l’humeur. L’intestin héberge des milliards de bactéries qui influencent la production de ces neurotransmetteurs liés au bien-être. En réduisant l’exposition aux substances chimiques et aux produits ultra-transformés, le bio plus naturelle et riche en fibres, permet de favoriser un équilibre du microbiote intestinal plus stable, réduisant l’anxiété et le stress tout en améliorant la concentration. Une approche consciente et sereine Manger bio, c’est aussi une façon de reprendre le contrôle sur son alimentation. Prendre le temps de choisir des produits de qualité et de saison, de cuisiner avec des ingrédients bruts et de savourer chaque repas permet de créer un lien plus sain avec la nourriture. Ce sont des petits gestes qui permettent de retrouver un lien plus naturel avec son alimentation et d’en faire un véritable allié bien-être. Attention cependant à ne pas tomber dans l’obsession du parfait ! L’idée n’est pas de tout contrôler, mais d’être plus attentif à ce qui fait du bien à son corps et son esprit. Déconstruisons les mythes autour du bio Beaucoup pensent que manger bio coûte une fortune et que cette démarche est réservée à une élite. Pourtant, avec un peu d’organisation et quelques astuces, il est tout à fait possible d’intégrer des produits bio à son alimentation sans exploser son budget. Aujourd’hui, des alternatives existent pour rendre le bio plus accessible : circuits courts, achats en vrac, choix de produits de saison… Ces stratégies permettent non seulement de réduire les dépenses, mais aussi de privilégier une alimentation plus locale et durable. 💡 Et si tu as la chance d’avoir un jardin, pourquoi ne pas cultiver tes propres légumes ou élever quelques poules pour être autonome en œufs ? Même en appartement, un balcon peut suffire à faire pousser des herbes aromatiques, des tomates cerises ou des fraises ! Comment manger bio sans exploser son budget ? Voici quelques astuces pratiques pour adopter une alimentation bio sans vider son porte-monnaie : Cuisine maison : préparer ses repas permet d’économiser et d’avoir un contrôle total sur les ingrédients. Privilégie les produits bruts et évite les aliments ultra-transformés : ils sont plus chers et souvent moins nutritifs. Achète en vrac pour réduire le coût au kilo et limiter les emballages inutiles. Pourquoi ne pas batch-cooker tes plats à l’avance pour gagner du temps et éviter les achats impulsifs ? Regarde du côté des AMAP (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) : ces systèmes de paniers hebdomadaires permettent d’avoir des produits bio à prix juste, tout en soutenant des agriculteurs locaux. Mais aussi les marchés ou les coopératives bio, où les prix sont souvent plus abordables que ceux des grandes surfaces. Et consomme de saison : les fruits et légumes hors saison coûtent bien plus cher, même en bio. Réduis la consommation de viande et mise sur les légumineuses : riches en protéines et en fibres, elles sont bien moins chères que la viande et parfaites pour diversifier ton alimentation tout en maintenant un bon équilibre nutritionnel. Adapte tes choix alimentaires : certains aliments sont plus exposés aux pesticides que d’autres. Mieux vaut privilégier le bio pour les fruits et légumes à peau fine et se permettre le conventionnel pour ceux à peau épaisse. Manger bio sans exploser son budget, c’est avant tout faire des choix malins, privilégier la qualité plutôt que la quantité et réapprendre à consommer autrement. Le mot de la fin … Manger bio, de saison et sain, c’est une question d’organisation et de choix stratégiques ! Tu l’auras compris, manger bio est un véritable atout pour ta santé et ton bien-être. Pour t’accompagner dans cette démarche, je t’ai préparé un ebook consacré aux produits de saison. Pourquoi payer une fortune pour des fraises en hiver, alors qu’il suffit de suivre le rythme naturel des récoltes pour profiter d’aliments bio à des prix plus abordables ? Dans cet ebook, tu trouveras une liste de courses à cocher pour gagner du temps, des "to-do" listes personnalisables, des fiches pratiques pour t’aider à créer tes menus ou pour gérer ton budget et en bonus des conseils concrets pour une transition vers le bio en toute sérénité Reçois-le gratuitement dès maintenant et découvre des astuces exclusives pour adopter une alimentation bio sans prise de tête ! Prends soin de toi et à bientôt ! Julie Sources : Les néonicotinoïdes | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Glyphosate, le point sur les actions de l'Anses | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ANSES | Synthèse du rapport sur l'évaluation de la nutrition et de la santé des aliments biologiques INSERM | Moins de cas de cancer chez les consommateurs d’aliments bio ? additifs alimentaires et microbiote - Résultats de recherche - PubMed Test de perturbateurs endocriniens | 60 Millions de Consommateurs
- Alimentation et santé mentale, comment ton assiette influence ta tête ?
Quel lien alimentation et santé mentale ? L’idée que notre alimentation influence notre bien-être mental gagne du terrain dans la recherche scientifique. Pendant longtemps, les troubles de l’humeur et les déséquilibres émotionnels ont été attribués uniquement à des facteurs psychologiques ou génétiques. Mais, de plus en plus d’études montrent que les nutriments essentiels, la qualité des aliments et la composition du microbiote intestinal jouent un rôle fondamental dans la régulation des émotions et des fonctions cérébrales. L’alimentation moderne, souvent riche en sucres raffinés, en produits ultra-transformés et en graisses de mauvaise qualité, peut avoir des effets délétères sur la chimie du cerveau, contribuant au stress, à l’anxiété et même à des troubles dépressifs. À l’inverse, une alimentation équilibrée et diversifiée, basée sur des nutriments essentiels, peut améliorer la résilience face au stress et favoriser un état d’esprit plus stable et positif. Alors, comment ajuster son alimentation pour optimiser son bien-être émotionnel et mental ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ? Aujourd'hui, nous parlons des mécanismes biologiques reliant alimentation et santé mentale , les nutriments clés , les aliments à privilégier , et les habitudes alimentaires à éviter pour protéger l’équilibre émotionnel et cognitif. Comment le microbiote intestinal régule l’humeur ? Le microbiote intestinal, qui regroupe des milliards de bactéries vivant dans notre intestin, joue un rôle fondamental dans la communication entre l’intestin et le cerveau. Cette interaction, appelée l’ axe intestin-cerveau , influence directement la production de neurotransmetteurs responsables de notre humeur, de notre motivation et de notre bien-être émotionnel. Le microbiote est impliqué dans la production de plusieurs hormones et neurotransmetteurs clés, notamment la sérotonine, souvent surnommée "l’hormone du bonheur", qui joue un rôle majeur dans la régulation de l’humeur et de l’anxiété. Environ 90 % de la sérotonine du corps est produite dans l’intestin, ce qui montre à quel point cet organe est essentiel pour notre équilibre psychologique. Un microbiote équilibré contribue à une bonne production de sérotonine, renforçant ainsi la capacité du cerveau à gérer le stress et à maintenir un état émotionnel stable. À l’inverse, une altération du microbiote, due à une alimentation déséquilibrée, à un stress chronique ou à la prise excessive d’antibiotiques, peut entraîner des troubles de l’humeur, une anxiété exacerbée et une fatigue mentale accrue. Les aliments qui favorisent un microbiote sain sont les aliments fermentés comme le kéfir, le yaourt nature, la choucroute ou le miso, ainsi que les fibres végétales présentes dans les légumes, les fruits et les oléagineux. En revanche, les sucres raffinés, les aliments ultra-transformés et l’alcool en excès ont tendance à perturber la diversité bactérienne de l’intestin, affectant ainsi la régulation de l’humeur. Comment l'alimentation influence notre santé mentale ? La santé mentale dépend en grande partie des nutriments que nous fournissons à notre organisme. Certains nutriments jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement du cerveau et la régulation de l’humeur. Les oméga-3 , notamment les acides gras EPA et DHA, sont essentiels pour maintenir une bonne santé cognitive et réduire l’inflammation cérébrale. Ces acides gras favorisent la plasticité neuronale et améliorent la communication entre les cellules nerveuses, ce qui peut avoir des effets protecteurs contre la dépression et les troubles anxieux. ➡ On les trouve principalement dans les poissons gras comme le saumon, la sardine et le maquereau, ainsi que dans certaines graines comme les graines de lin et les noix. Le magnésium joue également un rôle clé, notamment dans la régulation du stress et du sommeil. Il est impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques dans le corps et favorise la détente musculaire et nerveuse. ➡ Les sources les plus riches en magnésium sont les amandes , les épinards et le chocolat noir . Les vitamines B6 et B12 sont essentielles à la production des neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine. Une carence en ces vitamines peut entraîner des troubles de l’humeur et une sensation de fatigue mentale. ➡ On les retrouve dans la viande , le poisson , les œufs et certaines légumineuses (pour la B6). Le tryptophane , un acide aminé précurseur de la sérotonine, est également crucial. ➡ Il est présent dans des aliments comme la banane , les noix de cajou et les graines de courge . Enfin, les polyphénols et antioxydants , présents dans des aliments comme le th é vert , les baies , le curcuma et le cacao , protègent les neurones contre le stress oxydatif et les inflammations chroniques. Les aliments qui favorisent la santé mentale Comment notre alimentation influence notre santé mentale ? Une alimentation riche en nutriments essentiels peut améliorer l’équilibre émotionnel et prévenir le stress et l’anxiété. ✅ Parmi les aliments à privilégier , on retrouve : Les aliments riches en bons gras comme l’avocat, l’huile d’olive, les noix et les poissons gras. Les probiotiques et prébiotiques présents dans le yaourt nature, les légumes fermentés et les fibres alimentaires. Les protéines maigres comme les œufs, les viandes blanches et le tofu. Une hydratation optimale avec de l’eau, des tisanes et du thé vert. ❌ À l’inverse, il est préférable de limiter ou éviter : Les excès de sucres raffinés, qui perturbent la glycémie et peuvent favoriser des pics d’anxiété. Les aliments ultra-transformés contenant des additifs et des gras trans néfastes pour le cerveau. L’alcool et la caféine en excès, qui peuvent augmenter la nervosité et favoriser les troubles du sommeil. Le lien entre alimentation et santé mentale Une alimentation déséquilibrée peut être un facteur aggravant des troubles dépressifs. Il a été démontré qu’un régime riche en fruits, légumes, poissons et bonnes graisses était associé à un risque réduit de dépression. À l’inverse, une alimentation pauvre en nutriments essentiels et riche en sucres et en aliments transformés peut augmenter l’inflammation systémique, affecter la production de neurotransmetteurs et intensifier les symptômes dépressifs. Une consommation excessive de sucres rapides peut également perturber la régulation de l’insuline, entraînant des fluctuations d’énergie et des troubles de l’humeur. Stratégies alimentaires pour optimiser la santé mentale Adopter une alimentation anti-inflammatoire , basée sur des aliments frais et naturels, permettant de réduire le stress oxydatif et les déséquilibres hormonaux. Rééquilibrer le microbiote en consommant des fibres et des probiotiques pour améliorer la production de sérotonine et la régulation du stress. Éviter les fluctuations de glycémie en limitant les sucres raffinés et en privilégiant des sources de glucides à absorption lente, comme les légumineuses et les céréales complètes. Booster les neurotransmetteurs grâce à des aliments riches en oméga-3, magnésium et tryptophane. Manger en pleine conscience , en prenant le temps d’apprécier les repas et d’écouter les signaux de faim et de satiété. Le mot de la fin... L’alimentation influence directement la chimie du cerveau et notre capacité à réguler les émotions. Prendre soin de son microbiote, privilégier les aliments riches en nutriments essentiels et éviter les aliments pro-inflammatoires peuvent faire une différence significative sur la gestion du stress et la prévention de troubles anxieux et dépressifs. ✨ Envie d’aller plus loin ? Découvre mon ebook "Les saisons en folies" ! Tu y trouveras des listes de courses, des calendriers des produits de saison et des conseils pratiques pour une transition alimentaire sereine et durable. 💡 Reçois gratuitement ton ebook et avance vers une alimentation qui respecte ton bien-être et tes objectifs ⤵ Prends soin de toi et à bientôt ! Julie ✨ Sources : Psychiatrie nutritionnelle : votre cerveau sur l’alimentation - Harvard Health Le lien entre l’alimentation et la santé mentale Alimentation et humeur : comment l’alimentation et la nutrition affectent-elles le bien-être mental ? | Le BMJ
- La diète cétogène : principes, bienfaits et limites.
La diète cétogène, ou régime keto , repose sur une réduction drastique des glucides au profit des lipides. Son objectif est d’induire un état métabolique appelé cétose , où le corps utilise les graisses comme principale source d’énergie. À l’origine conçue pour traiter l’ épilepsie , elle est aujourd’hui étudiée pour ses effets sur la perte de poids , la régulation de la glycémie et les maladies neurodégénératives . Cependant, malgré ses bienfaits, la diète cétogène suscite des interrogations quant à ses effets à long terme , notamment sur la santé cardiovasculaire et l’équilibre du microbiote intestinal. Avant de l’adopter, il est essentiel de comprendre ses mécanismes et ses impacts sur l’organisme. Les principes de la diète cétogène La diète cétogène repose sur une répartition spécifique des macronutriments : 70 à 80 % de lipides (avocat, huile d’olive, beurre, noix, poisson gras) 15 à 25 % de protéines (viande, œufs, poissons) 5 à 10 % de glucides (légumes verts, baies, certaines noix) En réduisant l’apport en glucides à moins de 50 g par jour , le métabolisme du corps change radicalement. Habituellement, le corps utilise les glucides, qui sont transformés en glucose, comme principale source d’énergie. Ce glucose, absorbé par les cellules grâce à l’action de l'insuline, est essentiel pour alimenter le cerveau, les muscles et l’ensemble des organes. Dans la diète cétogène, l’apport en glucides devient très faible et les réserves de glucose s’épuisent rapidement. Le corps doit alors trouver une autre source d’énergie pour continuer à fonctionner normalement. Il entre donc en cétose , un état où il produit des corps cétoniques à partir des graisses pour alimenter les cellules. Qu’est-ce que la cétose ? En temps normal, l’organisme dépend du glucose . Mais lorsque les réserves s’épuisent, le foie commence à produire des corps cétoniques à partir des acides gras (graisses) stockées dans les tissus adipeux. Ces molécules deviennent alors la source d’énergie principale , particulièrement pour le cerveau. Une fois libérés, ces corps cétoniques circulent dans le sang et sont utilisés par les cellules comme alternative au glucose. Combien de temps faut-il pour entrer en cétose ? Cela varie d’une personne à l’autre, mais en général, il faut entre 2 et 4 jours de restriction glucidique pour que le foie commence à produire suffisamment de corps cétoniques. Certains signes peuvent indiquer l’entrée en cétose, comme une baisse de l’appétit, une énergie plus stable et une odeur spécifique de l’haleine due à l’élimination de certains corps cétoniques. Les bienfaits scientifiquement prouvés de la diète cétogène 1. Perte de poids et régulation de la glycémie Des études montrent que la diète cétogène peut être plus efficace que les régimes faibles en graisses pour la perte de poids. En réduisant les glucides, elle entraîne une diminution de l’insuline, favorisant la mobilisation des graisses. Elle est également étudiée pour son impact sur le diabète de type 2, avec des résultats montrant une amélioration de la sensibilité à l’insuline et une réduction de l’hémoglobine A1c. 2. Effets sur les maladies neurologiques La diète cétogène est utilisée depuis près d’un siècle pour traiter l’épilepsie, notamment chez les enfants résistants aux médicaments. Des recherches récentes suggèrent qu’elle pourrait aussi avoir des effets neuroprotecteurs contre des maladies comme Alzheimer et Parkinson. 3. Amélioration des fonctions cognitives Les corps cétoniques sont une source d’énergie alternative pour le cerveau, ce qui pourrait expliquer les améliorations de la concentration et de la clarté mentale observées chez certaines personnes. 4. Effet anti-inflammatoire La réduction des glucides et l’augmentation des lipides peuvent diminuer les marqueurs inflammatoires, ce qui pourrait être bénéfique pour des maladies chroniques comme l’arthrite. Les limites et risques de la diète cétogène 1. Impact sur la santé cardiovasculaire Bien que la diète cétogène puisse réduire le taux des triglycérides, elle est aussi associée à une augmentation du cholestérol LDL , ce qui pourrait poser un risque au niveau cardiovasculaire. Une étude publiée dans Harvard Health souligne que les régimes riches en graisses saturées, comme le régime cétogène, peuvent augmenter le risque de maladies cardiaques en raison de l’accumulation de cholestérol LDL qui obstruent les artères. 2. Effets sur le microbiote intestinal Une alimentation pauvre en fibres peut altérer la diversité du microbiote, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la digestion et l’immunité. Le manque de prébiotiques issus des céréales complètes et des légumineuses réduit la diversité bactérienne du microbiome , entraînant des troubles digestifs (constipation, diarrhée, ballonnements) et une sensibilité accrue aux infections. 3. La "grippe céto" et adaptation métabolique Lors des premiers jours, certaines personnes ressentent des maux de tête, fatigue et irritabilité , liés à la bascule du corps en cétose. Ce phénomène, appelé grippe céto , est dû à une baisse soudaine des glucides et à une modification du métabolisme énergétique. Il peut durer plusieurs jours et nécessite une hydratation optimale et un apport suffisant en électrolytes . 4. Risques à long terme de la diète cétogène Certaines études suggèrent que la diète cétogène pourrait augmenter le risque de maladies rénales et hépatiques, en raison d’une charge métabolique accrue. Une consommation excessive de protéines et de graisses sollicite fortement les reins , augmentant le risque de calculs rénaux et d’insuffisance rénale chez les personnes prédisposées. 5. Carences nutritionnelles En limitant drastiquement les glucides, la diète cétogène peut entraîner des carences en vitamines et minéraux , notamment en vitamine C, potassium, magnésium et fibres . Une étude publiée dans Health met en évidence que les personnes suivant un régime cétogène sur le long terme peuvent souffrir de déficits nutritionnels , affectant leur énergie et leur immunité. 6. Augmentation du risque de certains déséquilibres Des recherches récentes suggèrent que la diète cétogène pourrait augmenter le risque de certains déséquilibres chroniques. Il a été rapporté que le régime kéto peut exacerber la stéatose hépatique par son impact sur le taux de cholestérol et la fonction hépatique . Une étude publiée dans Frontiers in Nutrition indique que la consommation élevée de graisses animales et la réduction des antioxydants issus des fruits et légumes pourraient favoriser l’inflammation et le stress oxydatif , augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires et neurodégénératives également. 7. Difficulté à maintenir le régime sur le long terme La diète cétogène est très restrictive , ce qui peut rendre son maintien difficile sur le long terme. Et malheureusement, beaucoup de personnes reprennent du poids après l’arrêt du régime cétogène, en raison d’un retour à une alimentation plus riche en glucides. Diète cétogène mon avis : La diète cétogène est une approche alimentaire qui intrigue autant qu’elle divise. De par son action sur le métabolisme, elle offre des bénéfices en matière de perte de poids, de régulation de la glycémie et d’amélioration des fonctions cognitives . Et son impact sur des pathologies neurologiques et inflammatoires en fait un outil intéressant pour certaines personnes. Cependant, cette diète ne convient pas à tout le monde ! Ses effets sur la santé cardiovasculaire, hépatique, rénale, intestinale et sur l’équilibre nutritionnel doivent être vraiment pris en compte. Un suivi rigoureux est nécessaire pour éviter les carences et les risques liés à un régime trop restrictif. Si tu envisages d’adopter ce mode alimentaire, il est essentiel de t’informer avant de tester. Le mot de la fin... ➡ Pour moi, la clé réside dans une adaptation progressive, une écoute attentive de son corps et une alimentation qui reste variée et nutritive. Il a été démontré que le régime méditerranéen (fruits, légumes et graisses saines) réduit le risque de maladie cardiaque et régule la glycémie. ✨ Pour t’aider à mieux structurer ton alimentation et à adopter une approche plus naturelle et équilibrée, découvre mon ebook "Les saisons en folies". Tu y trouveras ma liste de courses, des calendriers des produits de saison, des conseils et des outils pratiques pour une transition alimentaire sereine et durable. 💡 Reçois gratuitement ton ebook et avance vers une alimentation qui respecte ton bien-être et tes objectifs ⤵ Prends soin de toi et à bientôt ! Julie Sources : Apport alimentaire en glucides et mortalité - The Lancet Public Health Relation entre glucides et fibrillation auriculaire - JACC Impact du régime cétogène sur l'endothélium - Frontiers Physiologie de l'effet yoyo - Frontiers Régime cétogène - NCBI StatPearls Régime pauvre en glucides et risques neurologiques - Wiley Online Library Le régime Keto peut entraîner des risques pour la santé à long terme Le régime Keto est-il sûr ? 5 Risques à long terme
- Alimentation et sommeil.
As-tu déjà passé une nuit à tourner et retourner dans ton lit sans trouver le sommeil ? Le stress, les écrans et les horaires irréguliers sont souvent pointés du doigt… Mais savais-tu que l’alimentation et le sommeil sont intimement liés ? Ce que tu mets dans ton assiette influence directement la qualité de ton repos . Certains aliments possèdent des nutriments essentiels pour favoriser l’endormissement et améliorer la régénération nocturne. Découvrons ensemble le lien entre alimentation et sommeil, les nutriments indispensables à un bon repos, et découvrir les meilleurs aliments pour améliorer ta nuit naturellement et te réveiller en pleine forme ! Alimentation et sommeil : Les 4 nutriments essentiels pour bien dormir Avant de plonger dans la liste des aliments bons pour le sommeil, il est important de comprendre ce qui l'influence directement la qualité de ton sommeil . Une alimentation adaptée peut favoriser l’endormissement et améliorer la régulation des cycles du sommeil grâce à certains nutriments indispensables. 1. La mélatonine : l’hormone du sommeil La mélatonine , aussi appelée hormone du sommeil , est sécrétée par la glande pinéale et joue un rôle majeur dans la régulation du cycle veille-sommeil. Elle aide à signaler au corps qu’il est temps de dormir et favorise un sommeil profond et réparateur. 🛑 Une carence en mélatonine peut entraîner des difficultés d’endormissement, des insomnies et un sommeil de mauvaise qualité. Certains aliments peuvent stimuler sa production, notamment ceux riches en tryptophane, magnésium et vitamines B. Mais d’autres facteurs influencent également sa synthèse, notamment l’exposition à la lumière. Une trop forte luminosité en soirée , en particulier la lumière bleue des écrans (ordinateur, téléphone, télévision), bloque la production de mélatonine et retarde l’endormissement. À l’inverse, un environnement tamisé et des routines relaxantes favorisent sa sécrétion naturelle. 💡 Astuce : Expose-toi à la lumière naturelle dès le matin et en journée pour stimuler la production de mélatonine le soir. Évite la lumière bleue des écrans et des ampoules LED blanches au moins 1 heure avant le coucher. Remplace l’ampoule de ta chambre par une ampoule de 100 à 200 lumens avec des tons "blanc chaud", qui créent une ambiance apaisante grâce à une lumière légèrement jaunâtre. 2. Le tryptophane : un précurseur clé Le tryptophane est un acide aminé indispensable (petit morceau de protéines) qui favorise la sécrétion de sérotonine , un neuromédiateur précurseur de la mélatonine. En d’autres termes, c’est le premier maillon de la chaîne qui permet à ton cerveau de produire cette hormone du sommeil. On le retrouve dans les bananes, produits laitiers, noix, graines de courge et poissons gras. ✅ Associé à une alimentation équilibrée, un apport suffisant en tryptophane contribue à : Réguler l’humeur , évitant les sautes d’humeur qui peuvent perturber le sommeil. Favoriser la détente , en aidant le corps à mieux gérer le stress. Améliorer l’endormissement , grâce à la transformation en mélatonine. 💡 Astuce : Associer des glucides complexes (riz complet, légumineuses, patate douce) à une source de tryptophane permet d’améliorer son absorption par le cerveau et d’optimiser la production de mélatonine . Un dîner contenant des protéines légères et des glucides complexes est donc idéal pour préparer ton corps au sommeil . 3. Le magnésium : anti-stress et relaxant naturel Le magnésium est un minéral essentiel à de nombreux processus biologiques, et joue un rôle crucial dans la régulation du système nerveux et la détente musculaire . Il agit comme un anti-stress naturel , permettant de réduire l’excitation nerveuse et de favoriser l’endormissement . Il aide aussi à réduire la production de cortisol , l’hormone du stress, qui peut perturber l’endormissement. 🚨 Une carence en magnésium peut provoquer : Des réveils nocturnes fréquents Des tensions musculaires ou des crampes Une augmentation du stress et de l’anxiété , qui entravent le sommeil Tu peux trouver du magnésium dans les amandes, avocats, légumes verts, chocolat noir, graines de courge et noix de cajou . 💡 Astuce : Mange une petite poignée d'amande ou des graines de courge dans ton diner et bois-toi une infusion de camomille-tilleul pendant ta routine du soir. Ça calmera ton système nerveux tout en facilitant l’endormissement. 4. Les vitamines B : indispensables à la transformation du tryptophane Les vitamines B jouent un rôle crucial dans le métabolisme du tryptophane , permettant sa conversion en sérotonine , puis en mélatonine. ✅ Quels sont leurs bienfaits sur le sommeil ? La vitamine B6 (présente dans les céréales complètes, légumineuses, poisson, œufs) participe à la synthèse des neurotransmetteurs , dont la mélatonine. La vitamine B12 (trouvée dans les produits laitiers, viande blanche, œufs) régule le cycle veille-sommeil et prévient les insomnies. La vitamine B9 (présente dans les légumes verts, avocat, graines de chia) joue un rôle dans le renouvellement des cellules cérébrales et le maintien d’un sommeil stable. 💡 Astuce : Une alimentation riche en vitamines B combinée avec des sources de tryptophane et magnésium favorise un équilibre optimal pour un sommeil profond et réparateur. En intégrant ces 4 nutriments essentiels bons pour le sommeil dans ton alimentation au quotidien, tu peux favoriser un sommeil réparateur, améliorer l’endormissement et éviter les réveils nocturnes. 🌿 Récap : Associe une bonne alimentation à des habitudes apaisantes. Expose-toi à la lumière naturelle en journée et évite les écrans en soirée. Consomme des aliments riches en tryptophane et glucides complexes pour optimiser la production de mélatonine. Intègre du magnésium et des vitamines B pour réguler le système nerveux et améliorer ton cycle veille-sommeil. Top 10 des aliments bons pour le sommeil : L’alimentation et le sommeil sont étroitement liés, et certains aliments peuvent vraiment améliorer la qualité de tes nuits. Voici les 10 aliments bons pour le sommeil à privilégier. 1. 🥜 Amandes Riches en magnésium, les amandes détendent les muscles et réduisent le stress. Elles contiennent aussi de la mélatonine pour favoriser l’endormissement. Une petite poignée d’amandes au goûter peut améliorer la qualité de ton sommeil. 2. 🍌 Bananes Ce fruit est une mine d’or en potassium et magnésium. La banane est idéale pour relaxer le corps en favorisant aussi la production de sérotonine pour un sommeil paisible. 3. 🥛 Lait chaud Boire un verre de lait chaud avant de dormir est une vieille astuce de grand-mère, mais efficace ! Il contient du tryptophane et du calcium, qui favorisent la sécrétion de mélatonine. 4. 🍒 Cerises Les cerises sont l’un des rares aliments contenant naturellement de la mélatonine ! Une poignée de cerises fraîches ou un jus de cerise avant le coucher peut aider à mieux dormir. 5. 🍚 Riz blanc Le riz blanc a un indice glycémique élevé, ce qui induit une hausse du taux d’insuline et aide le tryptophane à pénétrer plus rapidement dans le cerveau. Une portion de riz blanc au dîner peut améliorer la qualité du sommeil. 6. 🥑 Avocat L’avocat est riche en magnésium et en bonnes graisses, qui favorisent la détente musculaire et nerveuse. Il aide aussi à réguler l’hormone du stress, le cortisol, pour un sommeil plus profond. 7. 🥦 Brocoli Les légumes verts comme le brocoli sont riches en fibres et calcium, aidant à réguler les cycles du sommeil. Un bon transit intestinal réduit les réveils nocturnes dus à une digestion difficile. 8. 🐟 Poisson gras (saumon, sardine, maquereau…) Les poissons gras contiennent des oméga-3 et de la vitamine D, qui améliorent la production de sérotonine et mélatonine. Ces nutriments équilibrent l’humeur et facilitent l’endormissement. 9. 🌰 Noix Les noix sont riches en mélatonine, magnésium et oméga-3, un trio parfait pour détendre le corps et stabiliser les cycles du sommeil. 10. ☕ Tisanes apaisantes (camomille, valériane, passiflore…) Certaines plantes ont des propriétés relaxantes et légèrement sédatives. Une tisane de camomille ou de lavande par exemple avant le coucher prépare ton corps et ton esprit à une nuit paisible. Les aliments à éviter le soir Tout comme il existe des aliments bons pour le sommeil, certains peuvent le perturber . Ils sont donc à limiter en soirée, car ils empêchent l’endormissement ou fragmentent le sommeil. Le café et le thé noir : Contiennent de la caféine qui stimule le système nerveux. L’alcool : S’il donne une impression de somnolence, il empêche un sommeil profond et réparateur. Les repas trop copieux : Une digestion difficile peut provoquer des réveils nocturnes. Le sucre raffiné : Augmente la glycémie et favorise les réveils nocturnes. Alimentation et sommeil : mes 8 conseils pratiques pour mieux dormir naturellement 1. Ajuste tes horaires de repas L’heure à laquelle tu manges influence ton sommeil ! ⏰ Évite les repas trop tardifs : Manger juste avant de te coucher peut perturber ta digestion et rendre l’endormissement difficile. Essaye de dîner au moins 2 à 3 heures avant le coucher . 🍽 Favorise un dîner léger : Des aliments trop riches ou gras demandent beaucoup d’énergie pour être digérés, ce qui peut empêcher un sommeil profond. 2. Privilégie des repas équilibrés en fin de journée Un bon équilibre entre protéines, glucides et bons lipides est essentiel pour stabiliser ton énergie et éviter les réveils nocturnes. ✅ Associe une source de tryptophane (banane, poisson, amandes) avec des glucides complexes (riz complet, légumes verts) pour optimiser l’absorption de cet acide aminé. ✅ Intègre des bons gras (avocat, huile d’olive, poissons gras) pour réguler ton système nerveux. 3. Évite les excitants après 16h 🚫 Certains aliments et boissons stimulent ton système nerveux et empêchent la production de mélatonine. 💣 À limiter : café, thé noir, sodas, chocolat noir et alcool. Ces éléments perturbent ton rythme circadien et prolongent l’éveil. 🌿 Remplace-les par des tisanes apaisantes à base de camomille, valériane ou mélisse. 4. Hydrate-toi correctement mais sans excès 🥛 La déshydratation peut provoquer des crampes nocturnes et des réveils fréquents. 💦 Bois suffisamment d’eau en journée , mais évite de trop boire juste avant de dormir pour ne pas avoir à te lever pendant la nuit. 🍵 Privilégie des boissons chaudes et relaxantes comme les tisanes ou le lait d’amande. 5. Prends soin de ta digestion 😴 Un système digestif en bonne santé favorise un sommeil réparateur. 🥗 Favorise les aliments riches en fibres (légumes verts, céréales complètes) pour éviter les inconforts digestifs. 🦠 Pense aux probiotiques : Ils améliorent la flore intestinale et peuvent avoir un impact positif sur le sommeil (présents dans le yaourt, kéfir, miso). 6. Respecte ton rythme circadien 🌞 Ta production de mélatonine dépend de l’exposition à la lumière. ☀ Expose-toi à la lumière naturelle en journée pour réguler tes cycles. 📱 Diminue la lumière bleue des écrans en soirée (mode nuit sur téléphone, lunettes anti-lumière bleue). 7. Adopte une routine relaxante avant de dormir 🛌 Prépare ton corps et ton esprit en adoptant des habitudes calmes pour te préparer à dormir. 🧘♀ Fais une activité apaisante : Lecture, méditation, respiration profonde… Évite les écrans et les stimulants. 🛁 Prends un bain chaud : L’augmentation puis la baisse de température corporelle aide à l’endormissement. 8. Ne néglige pas l’environnement de ton sommeil 🏡 Ta chambre doit être propice à un repos profond. 🌡 Garde une température fraîche (autour de 18°C). 🛏 Utilise une literie confortable pour favoriser la détente. 🔇 Élimine les bruits parasites et la lumière pour ne pas perturber ton sommeil. Le mot de la fin... L’association entre alimentation et sommeil est la clé d’un repos réparateur. En intégrant les bons aliments et en adoptant des habitudes favorisant la régulation de la mélatonine, tu peux transformer tes nuits ! Un bon sommeil commence dans l’assiette ! Pour aller plus loin, je t’offre un ebook exclusif avec ma liste de courses , des calendriers des produits de saisons , des listes prêtes à l'emploi (to-do, menu hebdomadaire, budget...) et mes astuces pour manger équilibré et de saison grâce à la naturopathie. Reçois-le gratuitement dès maintenant en remplissant le formulaire ci-dessous et commence à transformer tes nuits ! À bientôt ! Julie
- La sensibilité au gluten non coeliaque
La sensibilité au gluten non coeliaque ou quand le gluten perturbe sans être une allergie... Fatigue persistante, troubles digestifs, brouillard cérébral… Et si le gluten était en cause ? De plus en plus de personnes ressentent un inconfort après en avoir consommé, sans pour autant être atteintes de maladie cœliaque ou d’une allergie au blé . On parle alors de sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC), un trouble encore mal compris mais bien réel, qui peut impacter la digestion, l’énergie et même l’humeur. Pourtant, son diagnostic reste flou, et beaucoup ignorent qu’une simple adaptation alimentaire peut améliorer considérablement leur bien-être. Contrairement à la maladie cœliaque , qui est une réaction auto-immune sévère au gluten, la sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC) est un trouble digestif et parfois neurologique qui n’implique pas de destruction des cellules intestinales. Les personnes concernées peuvent ressentir des douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées, fatigue chronique, brouillard cérébral, voire des troubles de l’humeur après avoir consommé du gluten. Le diagnostic de cette sensibilité est complexe, car il ne repose sur aucun marqueur biologique clair, contrairement à la maladie cœliaque ou à l’allergie au blé. Pour l’identifier, il est souvent recommandé d’éliminer le gluten de l’alimentation et d’observer les améliorations des symptômes. Sensibilité au gluten non coeliaque, les symptômes... Les symptômes d'une sensibilité au gluten non coeliaque varient d’une personne à l’autre, mais voici les plus courants : Troubles digestifs : ballonnements, douleurs abdominales, transit irrégulier. Fatigue chronique : sensation d’épuisement sans raison apparente. Brouillard cérébral : difficultés de concentration et ralentissement cognitif. Maux de tête et douleurs articulaires : pouvant être liés à une inflammation généralisée. Troubles de l’humeur : irritabilité, anxiété et parfois état dépressif. Pourquoi le gluten peut-il déclencher ces symptômes ? Plusieurs hypothèses existent pour expliquer l’impact du gluten sur les personnes sensibles : 1️⃣ Réaction inflammatoire modérée : Contrairement à la maladie cœliaque, il n’y a pas d’attaque auto-immune, mais une réaction inflammatoire de l’intestin qui peut perturber la digestion et le bien-être. 2️⃣ Perturbation du microbiote intestinal : Le gluten pourrait modifier la flore intestinale, favorisant un déséquilibre bactérien responsable de troubles digestifs et neurologiques. 3️⃣ Activation du système nerveux : Certains peptides issus du gluten, comme les exorphines, pourraient interagir avec le cerveau et influencer l’humeur et la cognition. Les exorphines sont des peptides opioïdes d'origine alimentaire qui agissent de manière similaire aux endorphines (produites naturellement par l'organisme et impliquées dans la régulation du bien-être et de la douleur). Elles sont principalement issues de la digestion de certaines protéines, comme celles présentes dans le gluten et dans le lait (casamorphines). Ces peptides peuvent interagir avec les récepteurs opioïdes du cerveau, influençant ainsi l'humeur, la mémoire et la perception de la douleur. Certaines études suggèrent qu'ils pourraient même jouer un rôle dans des troubles neurologiques. Sensibilité au gluten non coeliaque ou autre problème digestif ? Il est essentiel de différencier la sensibilité au gluten non cœliaque d’autres troubles digestifs : Maladie cœliaque → réaction auto-immune avec destruction de la muqueuse intestinale. Allergie au blé → réaction allergique immédiate avec des symptômes respiratoires ou cutanés. Syndrome du côlon irritable (SCI) → troubles digestifs similaires mais non liés au gluten. Comment gérer la sensibilité au gluten non coeliaque ? ✅ Tester une alimentation sans gluten pendant 4 à 6 semaines et observer les résultats. ✅ Privilégier une alimentation anti-inflammatoire riche en fibres, omégas 3 et probiotiques. ✅ Réintégrer progressivement le gluten en petites quantités pour évaluer la tolérance. ✅ Consulter avant d’exclure le gluten pour écarter toute pathologie sous-jacente. Les solutions naturelles pour soulager la sensibilité au gluten non coeliaque : Pour soulager naturellement les inconforts liés à la sensibilité au gluten non cœliaque, il est essentiel d’adopter une approche globale qui prend en compte l’alimentation, la digestion et l’équilibre émotionnel . L’une des premières étapes consiste à privilégier des aliments anti-inflammatoires comme les légumes verts, les omégas 3 et des épices comme le curcuma et le gingembre. Tout en renforçant la flore intestinale avec des probiotiques et des aliments fermentés ce qui permet d’atténuer les désagréments. En parallèle, la gestion du stress joue un rôle clé : intègre des pratiques comme la méditation, la cohérence cardiaque et le yoga qui peuvent contribuer à apaiser le système digestif et à améliorer la tolérance alimentaire. Et enfin, écoute de son corps avec une réintroduction progressive du gluten, avec des petites quantités pour évaluer ta propre sensibilité et adapter ton alimentation en conséquence, sans frustration. Écoute ton corps et trouve ton équilibre Si tu ressens des troubles digestifs ou neurologiques après avoir consommé du gluten, il est intéressant d’expérimenter une alimentation adaptée tout en restant attentif aux signaux de ton corps. L’essentiel est d’y aller en douceur, sans frustration, en intégrant progressivement des produits de qualité et de saison. ✨ Pour t’accompagner dans cette transition vers une alimentation plus naturelle et durable, je t'offre mon ebook ! Tu y trouveras ma liste de courses, des calendriers des produits de saison, des fiches pratiques pour gérer ton budget, ainsi que mes conseils pour une transition vers le naturel en douceur. Parce qu’une alimentation équilibrée commence avec des choix adaptés à ton bien-être et à ton rythme ! À bientôt ! Julie 💚
- 7 signes d’intolérance au gluten et leur impact sur le bien-être émotionnel
De nombreuses études ont mis en évidence un lien entre la consommation de gluten et l’équilibre émotionnel . Certains troubles émotionnels pourraient être influencés par la réaction du corps face à cette protéine. Mais comment savoir si l’on est intolérant au gluten ? Il existe plusieurs signes évocateurs , qui ne concernent pas uniquement la digestion. 7 signes d’une intolérance au gluten : Certaines personnes, en particulier celles atteintes de sensibilité au gluten non cœliaque , ressentent différents symptômes après avoir consommé des aliments contenant du gluten. Mais comment savoir si tu as une sensibilité ou une intolérance au gluten ? Voici 7 signes d'intolérance au gluten potentielle : 1️⃣ Troubles digestifs chroniques – ballonnements, douleurs abdominales, diarrhée ou constipation fréquente. 2️⃣ Fatigue inexpliquée – sensation d’épuisement malgré un sommeil suffisant. 3️⃣ Brouillard cérébral – difficultés à se concentrer, mémoire altérée, confusion mentale. 4️⃣ Anxiété et dépression – humeur instable, nervosité accrue après ingestion de gluten. 5️⃣ Douleurs musculaires et articulaires – tensions corporelles sans cause apparente. 6️⃣ Problèmes de peau – éruptions cutanées, eczéma, irritation inexpliquée. 7️⃣ Troubles du sommeil – réveils fréquents, insomnie chronique, sensation de sommeil non réparateur. Sensibilité au gluten et troubles neurologiques : Certaines personnes, même sans maladie cœliaque diagnostiquée, peuvent ressentir des effets négatifs du gluten sur leur bien-être mental. Une étude du Gluten Intolerance Group a révélé que le gluten peut être impliqué dans des troubles comme l’anxiété généralisée, la dépression, les troubles du sommeil, le brouillard cérébral et la fatigue mentale. Si tu te reconnais dans plusieurs de ces signes, il peut être intéressant d’explorer l’impact du gluten sur ton bien-être physique et mental. L’impact du gluten sur le bien-être émotionnel Le gluten peut provoquer une réaction inflammatoire chez certaines personnes, en particulier celles atteintes de la maladie cœliaque ou de sensibilité au gluten non cœliaque. Cette inflammation ne se limite pas aux intestins : elle peut également affecter le système nerveux central, entraînant des symptômes comme une fatigue chronique, un brouillard cérébral avec des difficultés de concentration, une irritabilité et des sautes d’humeur. Une étude publiée dans European Psychiatry a montré que les personnes atteintes de la maladie cœliaque présentent souvent des niveaux élevés d’anxiété, et que l'éviction du gluten peut améliorer ces symptômes. Le rôle du microbiote intestinal Le microbiote intestinal joue un rôle clé dans la régulation de l’humeur. Il est souvent appelé le "deuxième cerveau", car il influence directement la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine (hormone du bonheur) et la dopamine (hormone du plaisir). Or, une alimentation riche en gluten peut perturber l’équilibre du microbiote, entraînant une diminution de la production de sérotonine, ce qui peut favoriser des troubles de l’humeur. Une revue systématique publiée dans MDPI Nutrients a confirmé que l’élimination du gluten peut être bénéfique pour certaines personnes souffrant de troubles de l’humeur et de dépression. Pourquoi certaines personnes se sentent mieux sans gluten ? L’amélioration du bien-être émotionnel après l’arrêt du gluten peut être due à plusieurs facteurs : Réduction de l’inflammation : Moins de stress oxydatif et une meilleure régulation des neurotransmetteurs. Amélioration du microbiote : Une flore intestinale plus équilibrée favorise une meilleure production de sérotonine. Élimination des aliments ultra-transformés : Beaucoup de produits contenant du gluten sont riches en additifs et sucres raffinés, qui peuvent impacter négativement l’humeur. 🎯 Le mot de la fin : écoute ton corps ! Si tu ressens des troubles émotionnels inexpliqués, il peut être intéressant d’expérimenter une alimentation sans gluten pendant quelques semaines et d’observer les effets sur ton bien-être. Bien sûr, chaque personne est unique, et il est essentiel d’adopter une approche personnalisée en fonction de ses besoins et de son ressenti. Le plus important est d’être à l’écoute de ton corps et de trouver ce qui fonctionne le mieux pour toi. Pour t’aider dans cette démarche, j’ai créé un ebook "Les sentiers du bien-être, mes secrets de naturopathe" qui rassemble des conseils nutritionnels pour soutenir ton équilibre émotionnel tout en profitant d’une alimentation saine et savoureuse. ✨ Reçois gratuitement ton ebook ! Tu y trouveras des stratégies concrètes pour apaiser ton esprit et revitaliser ton énergie grâce à une alimentation qui te fait du bien ⤵ Prends soin de toi et avance sereinement vers un mode de vie qui te correspond ! Julie ✨
- Vivre sans gluten, sans carences et les alternatives.
Vivre sans gluten, c’est bien plus qu’un simple choix alimentaire. Pour certaines, c’est une nécessité due à une intolérance ou une maladie cœliaque , tandis que pour d’autres, cela représente une opportunité de retrouver confort digestif et bien-être général . Les spécialistes restent partagés quant aux causes et aux symptômes de l’intolérance au gluten de blé, rendant son diagnostic complexe. Une certitude demeure cependant : les personnes atteintes de maladie cœliaque doivent impérativement exclure le gluten de leur alimentation , car son ingestion entraîne une réaction inflammatoire violente au niveau de l’intestin grêle. Cependant, vivre sans gluten sans précautions peut t'exposer à des déséquilibres nutritionnels. En effet, des recherches montrent que les personnes suivant un régime strict sans gluten présentent fréquemment des carences en fibres, vitamines B et fer , ce qui peut nuire à leur équilibre. C’est quoi le gluten ? Le mot gluten vient du latin glu , faisant référence à sa texture collante et visqueuse. Cette substance, composée de protéines, est naturellement présente dans plusieurs céréales, notamment le blé, dont la farine domine encore largement la cuisine française. Si le gluten de blé agit comme un agent liant permettant d’obtenir une texture moelleuse et aérée dans de nombreuses préparations, il peut aussi représenter un véritable problème de santé pour certaines personnes. Comment se forme-t-il ? Le gluten est un réseau de protéines qui prend forme lorsque deux protéines spécifiques de la farine (les prolamines et les glutélines) sont hydratées avec de l’eau puis mélangées. Lorsqu’on ajoute de l’eau à la farine, les protéines entrent en interaction. Plus la pâte est travaillée, plus ces protéines s’assemblent pour former un réseau élastique. Ce réseau permet à la pâte de retenir les gaz produits par la levure, ce qui donne son volume aux pains et viennoiseries. C’est grâce à ce processus que l’on obtient des préparations à la texture moelleuse et extensible. Toutefois, certaines personnes ont du mal à digérer le gluten, ce qui peut entraîner divers troubles digestifs et inflammatoires. Quels aliments contiennent du gluten ? Le gluten est omniprésent dans notre alimentation. On le retrouve dans : Les produits à base de blé : pâtes, semoule, pain, pâtisseries. Autres céréales contenant du gluten : seigle , orge et certaines variétés d’ avoine . L’épeautre : bien qu’issu de la famille du blé, il contient moins de gluten, ce qui le rend parfois mieux toléré par certaines personnes sensibles. Cependant, il reste strictement interdit pour les personnes souffrant de maladie cœliaque. Pour vivre sans gluten, il faut savoir également qu'il est présent sous forme d’additif dans de nombreux produits transformés, comme : Charcuteries Biscuits Sauces et condiments , comme la sauce soja. Pour protéger les personnes intolérantes, l’Union Européenne a mis en place des règles strictes sur la composition et l’étiquetage des produits. Les aliments sans gluten (avec le logo) ne doivent pas dépasser 20 mg/kg de gluten , garantissant leur innocuité pour les personnes atteintes de maladie cœliaque. Vivre sans gluten... Quand on décide de vivre sans gluten, que ce soit par choix ou par nécessité, certains nutriments deviennent plus difficiles à trouver dans l'alimentation. L’exclusion du gluten implique notamment une réduction de la consommation de céréales complètes, sources de fibres, fer et vitamines B . Les personnes suivant un régime sans gluten présentent un risque accru de déficits en fibres et en micronutriments. Les nutriments à surveiller dans ton alimentation sans gluten : Fer : essentiel pour le transport de l’oxygène dans le sang et la production d’énergie. Les céréales complètes sont une source majeure de fer, et leur absence peut entraîner une fatigue chronique. Vivre sans gluten avec une alimentation mal équilibrée peut donc exposer à des risques de carence en fer, provoquant une anémie ferriprive (fatigue, essoufflement, troubles de l'humeur et baisse des défenses immunitaires). Fibres : indispensables pour la santé intestinale, la régulation du transit et la régulation de la glycémie. Vitamines B (B1, B6, B9) : cruciales pour le métabolisme énergétique, le système nerveux et de la production des globules rouges. Pas de panique, il existe de nombreuses alternatives naturelles pour combler ces besoins ! L’objectif est donc de compenser ces pertes en intégrant des alternatives alimentaires équilibrées et riches en nutriments. Les meilleures sources de ces nutriments : Pour vivre sans gluten, avec une alimentation équilibrée, il faut pallier l’absence des céréales contenant du gluten. Sources de fer : intègre des aliments riches comme les légumineuses, la spiruline, les viandes rouges (avec modération), les fruits de mer, les noix et les graines. Pour une meilleure assimilation, il est recommandé de combiner la consommation d’aliments riche en fer avec des aliments riches en vitamine C , comme les agrumes, le poivron ou le persil. Apport en fibres : privilégie les légumes (surtout les légumes verts à feuilles), les légumineuses, les graines et les fruits frais. Boost en vitamines B : les œufs, les poissons gras, les fruits à coque, la levure de bière et les légumineuses sont d’excellentes sources. Manger de manière variée et équilibrée permet donc de combler ces apports SANS forcément se tourner vers des compléments alimentaires. Mes essentiels pour une alimentation sans gluten au quotidien Vivre sans gluten, c’est avant tout revenir aux bases d’une alimentation équilibrée. Adopter des aliments bruts, frais et de saison te permettra de diversifier tes repas sans te sentir démunie, et tu pourras ainsi créer de nouvelles associations qui respectent tes papilles et ton bien-être. ✔ Privilégie les aliments naturels et bruts : fruits, légumes, oléagineux, graines, légumineuses. ✔ Varie les sources de glucides : au lieu des produits sans gluten transformés, privilégier des alternatives naturellement sans gluten et riches en nutriments. ✔ Ne néglige pas les protéines qui jouent un rôle majeur dans la régénération cellulaire et la santé musculaire. Il est recommandé d’inclure des protéines végétales (lentilles, pois chiches, haricots rouges) et animales (poisson, œuf, volaille) pour un apport suffisant. ✔ Profite des bienfaits des aliments fermentés ! Des études montrent que la consommation d’aliments fermentés favorise l’équilibre du microbiote intestinal et permet de mieux absorber les nutriments. ✔ S’adapter aux saisons : les aliments de saison sont souvent plus nutritifs et frais, ce qui permet d’assurer un bon équilibre en vitamines et minéraux tout au long de l’année. Pour t’aider, je t’offre mon ebook qui regroupe ma liste de courses perso et les calendriers des produits de saison que j’ai voulu le plus complet possible ⤵ Alternatives et farines sans gluten les plus intéressantes : Adopter une alimentation sans gluten ne signifie pas renoncer aux plaisirs de la cuisine. Heureusement, il existe de nombreuses alternatives qui permettent de réaliser des pains, pâtisseries et plats variés, tout en conservant goût et texture. Certaines offrent une richesse en fibres et en nutriments essentiels, tandis que d’autres sont parfaites pour donner du moelleux ou du croquant aux préparations. En associant plusieurs types, il est possible d’obtenir des recettes équilibrées et savoureuses. Ces alternatives sont idéales pour éviter les carences et enrichir son alimentation avec des ingrédients nutritifs et bien tolérés par l’organisme. Le mot de la fin… Comment tu l'auras compris, vivre sans gluten ne signifie pas se priver ! L’essentiel est de bien équilibrer son alimentation, choisir des produits bruts et naturels, et ne pas oublier de diversifier ses sources de nutriments. Et pour t’accompagner encore plus loin, je t’offre un ebook exclusif qui regroupe ma liste de courses et tous les produits de saison pour l'année ! Reçois-le directement dans ta boite mail dès maintenant 😉 Prends soin de toi et à bientôt ! Julie 💚